Actuel – 08.09.2015

Au revoir, Daniel Audétat

Le journaliste de 58 ans est décédé le 4 septembre. Hommages de ses anciens collègues.

topelement

«Une tristesse infinie. Une douleur profonde, qui nous laisse désemparés, incrédules. Daniel Audétat s’en est allé, et nous sommes autant d’orphelins qui pleurent le collègue exemplaire, l’esprit fécond, le journaliste passionné, opiniâtre, toujours en quête du sens de l’information, résolu à faire comprendre les dossiers les plus ardus, et prêt à s’enflammer pour une belle histoire. Une mémoire encyclopédique de la Suisse romande, qui n’avait de cesse de raconter ses mutations pour mieux les révéler au grand public. Pour certains d’entre nous, il était aussi l’ami, fidèle et secret, généreux et solitaire, grave et profond mais irrésistiblement drôle, d’une autodérision qui disait tant de sa modestie, et de son exigence envers lui-même.»

Ces mots, postés sur le site de 24 Heures par Thierry Meyer, rédacteur en chef, rendent hommage à Daniel Audétat, disparu le 4 septembre à l’âge de 58 ans. Celui qui avait débuté sa carrière à la Gazette de Lausanne, avait rejoint, déjà, la rubrique Vaud et Lausanne de 24 Heures à la fin des années 80. Il était ensuite passé par les rédactions du Nouveau Quotidien, du Temps, ou encore de L’Hebdo avant de retourner, il y a six ans, à 24 Heures. «Ne transigeant ni sur l’angle d’attaque des papiers, ni sur la rigueur de l’écriture et des faits, il imposait une qualité inédite sur cette matière réconciliant le local et le global. Il pouvait bien: bosseur acharné, jusqu’à faire de sa présence aux heures les plus tardives possibles une marque de fabrique, Daniel prêchait par l’exemple.»

La rédaction du Temps salue, de son côté, le formateur de générations de journalistes: «Des jeunes qui brillent maintenant tous azimuts. Une cohorte de journalistes trentenaires ou quadragénaires qui peut dire qu’elle a appris le métier grâce à lui. Et de quelle manière! Quitte à mettre l’édition en danger, Daniel Audétat pouvait passer des heures à ­retailler un texte, dans l’intensité, dans la douleur, quelquefois dans les cris. C’est à un travail presque alchimique qu’il se livrait.»

Pour lire les hommages en entier :

http://www.24heures.ch/vaud-regions/orphelins-daniel-audetat/story/17293914

http://www.letemps.ch/Page/Uuid/83e7d612-5579-11e5-8005-b2819b48d67e/A_Daniel_Audétat

 

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