Actuel – 27.09.2022

Bonne retraite Dominique!

Par Edgar Bloch

impressum propose des services à ses membres. Mais on l’oublie souvent, derrière ceux-ci ce sont des hommes et des femmes qui travaillent inlassablement à en assurer la qualité. Leur engagement, leur dévouement ne fait aucun doute. Ces qualités ne se discutent pas, même si on ressent, ici et là, légitimement aussi pointer des frustrations, chez certains contre nos collaboratrices et collaborateurs engagés dans la défense des journalistes. La cotisation est assez chère et on n’en fait pas assez pour eux, se plaignent-ils. Les tensions vécues dans la branche, les restructurations incessantes peuvent renforcer le malaise. Aussi utile et nécessaire soit-il, négocier le meilleur plan social n’est jamais une finalité enthousiasmante. Ayons le ­courage de l’admettre.

Dominique Diserens

Dominique Diserens

impressum va prendre congé à la fin du mois de Dominique Diserens, secrétaire centrale romande depuis 2009, qui va bénéficier d’une retraite bien méritée. Pour les Romands en particulier, mais bien au-delà également, Dominique s’est engagée sans relâche et a fait preuve d’une pugnacité assez incroyable. Son enthousiasme pour la cause des membres d’impressum, avouons-le, n’a pas toujours été bien compris partout. Il est pourtant là, incroyablement chevillé au corps. Assurer la protection ­juridique la plus large possible, garantir le respect de la CCT en Suisse romande sous toutes ses coutures ne sont pas des tâches aisées. C’est au mieux la «moins mauvaise solution». Et on y recueille ­rarement les lauriers de la popularité. Pourtant mesure-t-on combien de casses sont évitées par ce travail laborieux et ingrat, mais si salutaire?

Etienne Coquoz

Etienne Coquoz

Dominique va nous manquer, car elle a apporté sa touche depuis 2009 à l’organisation. La précarité de la branche, en particulier en Suisse romande a ­entraîné impressum à s’engager sur le terrain des reconnaissances d’aides ­publiques aux échelles cantonales et fédérales. Ici aussi, Dominique s’est ­dévouée aussi sur des terrains moins convenus pour notre association professionnelle comme la promotion politique d’un journalisme reconnu comme bien public par exemple, récemment sur le train de mesures aux médias que le ­peuple a malheureusement refusé le 13 février passé.

Spécialisée dans le droit d’auteur, ­Dominique Diserens a exploré aussi un terrain plus nouveau. Elle amène sa ­touche pour qu’au-delà des droits voisins des éditeurs, les droits des journalistes puissent aussi être respectés et reconnus par les GAFA, Google en tête. Dans ce champ d’action assez récent, Dominique a amené son expertise pour que les ­autorités fédérales prennent en compte les intérêts pécuniers légitimes de notre profession.

Dominique Diserens a bien préparé sa succession. Elle a travaillé en tandem avec Etienne Coquoz, aux manettes ­depuis janvier dernier. Depuis le 1er juillet, il est le visage unique des journalistes romands.

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