Dans son courrier de félicitations adressé à Bernard Cathomas, nouveau président du Conseil de fondation du Conseil suisse de la presse, Pietro Supino dit apprécier le travail de l’organisme chargé de veiller au respect de la déontologie dans les médias. Le président du conseil d’administration de Tamedia va jusqu’à approuver la vocation du CSP, qui est de formuler des avis parfois "désagréables". Reste à savoir si ses rédacteurs en chef respecteront le devoir de publication des décisions du CSP qui leur est imparti. Lueur: en 2012, près de trois quarts des décisions du CSP l’ont été (respecté), un progrès spectaculaire par rapport à 2011 où seulement 44 pour cent des prises de position ont donné lieu à une publication. Pourvou que ça doure.
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