Des mises en garde face à l’afflux massif de réfugiés aux appels à la générosité, le ton des médias européens a totalement changé sur cette thématique depuis la fin de l’été. Font-ils ou suivent-ils l’opinion? Edito, au travers d’avis et d’analyses d’experts et de journalistes, a tenté de comprendre ce revirement dans son dernier numéro.
Dans leur article, nos journalistes ont choisi de s’attarder sur l’exemple-type de ce changement: Le Blick. Appel aux dons, publication de la photo du petit Aylan, rédaction d’un numéro par des réfugiés: le quotidien n’a cessé de réaliser des actions en faveur de ces derniers…Mais ne s’est pas privé, dans une autre édition, d’afficher en Une le titre «Les réfugiés inondent l’Europe», accompagné d’une image représentant une masse de gens se dirigeant vers le lecteur.
Si René Lüchinger, son rédacteur en chef, parle du «large spectre de la réalité» que son journal tient à montrer, Michel Jeanneret, rédacteur en chef de L’Illustré, parle d’oscillation: «Ces journaux sont toujours très attentifs à l’opinion publique, ce qui explique qu’ils peuvent parfois osciller de manière surprenante entre la dénonciation des abus en matière d’assurances sociales ou d’asile, soit une position traditionnelle de droite, et la dénonciation des inégalités et la misère humaine, soit un discours plutôt de gauche.»
Alors, qui influence l’autre? L’opinion publique ou les médias? Pour découvrir d’autres éléments d’analyse, abonnez-vous à Edito: abo(a)edito-online.ch
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