Après deux journées de grève, le personnel des rédactions romandes Tamedia a accepté la médiation des Conseils d’Etat vaudois et genevois.
Cette médiation a été acceptée à l’unanimité par les rédactions, réunies en Assemblée générale, appuyées par la fédération de journalistes impressum et le syndicat syndicom, ainsi que les avocats des grévistes. Cette médiation commence lundi 9 juillet sous l’égide du Conseil d’Etat, représenté par Madame Nuria Gorrite, Présidente du Gouvernement cantonal, et M. Philippe Leuba.
La grève, qui avait début mardi à 16h, a ainsi été suspendue dès jeudi minuit, tant que la médiation est en cours. Les journalistes grévistes sont donc de retour au travail depuis ce vendredi 8h selon leur horaire.
Médiation avec le Conseil d’Etat dès lundi
Parallèlement, Tamedia, qui a accepté de retourner à la table de négociation, suspend les licenciements prononcés jusqu’ici au Matin et renonce à toute mesure de rétorsion (notamment aucun licenciement avec effet immédiat et pas de dénonciation de la Convention collective de travail).
Impressum se félicite du fait qu’au fil des trois jours de conflits, «la centaine de grévistes s’est toujours montrée solidaire et unie.» Dans le cadre des discussions pour des projets alternatifs, un groupe de travail est en place. Il est constitué de deux (ex)employés du quotidien orange, dont Thierry Brandt, chef d’édition du Matin semaine licencié jeudi passé, Dominique Diserens (secrétaire centrale du syndicat Impressum) et de deux avocats (Me Luc Recordon, ancien Conseiller aux États et Me Michel Chavanne, spécialiste du droit du travail).
Sylvain Bolt
Journaliste Web pour Edito.ch/fr. Diplômé de l'Académie du journalisme et des médias de l'Université de Neuchâtel.
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