Le Tribunal régional de la Chaux-de-Fonds a jugé le 10 avril 2017 qu’il n’y avait ni calomnie, ni diffamation dans l’affaire de plagiat dénoncé par le journaliste Ludovic Rocchi, officiant alors au Matin, aujourd’hui à la RTS. Quelques réactions.
Le journaliste avait accusé un professeur de l’Université de Neuchâtel (Unine) de plagiat et de mobbing dans une série d’articles. Le directeur de l’institut de l’entreprise de la faculté des sciences économiques de l’Unine avait alors déposé plainte. S’en était suivie, en août 2013, la perquisition du domicile de Ludovic Rocchi, menée par le procureur, accompagné par quatre inspecteurs et un expert informatique. Une lourde peine – 45 jours-amendes à 140 francs avec deux ans de sursis – avait été requise par le procureur. C’est une victoire pour la liberté de la presse.
Réaction de Ludovic Rocchi au micro de la radio RJB:
«Enfin une institution dans cette République et canton de Neuchâtel qui voit clair. Qui accepte les faits tels qu’ils sont. Je commençais à désespérer un peu. C’est important qu’à la fin il y ait quand même une autorité, peut-être la plus importante dans un système démocratique, la justice, qui reconnaît que j’ai fait mon travail correctement et sérieusement».
Réaction d’Impressum:
«impressum s’était offusqué avec toute la branche de telles méthodes, violant la protection des sources des journalistes et la liberté de la presse.
impressum, la plus grande organisation professionnelle des journalistes en Suisse, se félicite qu’aujourd’hui, cette affaire, indigne de notre démocratie, trouve l’épilogue qu’elle mérite : l’acquittement du journaliste.»
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