La grogne des députés neuchâtelois face à leur Université s’est étendue ce mercredi 4 septembre 2013 aux autorités judiciaires cantonales. Par voie d’interpellation directe, ils ont en effet enjoint le Conseil cantonal de la magistrature à leur livrer sa propre conception de la liberté de la presse, en dénonçant l’ampleur des moyens déployés contre Ludovic Rocchi.
La justice neuchâteloise n’a pas encore formellement répondu. Même si elle maintient que la perquisition chez notre confrère était justifiée. Les députés ont aussi demandé au Conseil d’Etat de prendre position à propos de la communication de l’alma mater, qu’ils accusent de «rétention d’information» sur le sujet de l’annonce de la fermeture en 2018 de la Faculté de théologie. Cette dernière décision, estiment-ils, doit pouvoir être traitée directement par le Grand Conseil neuchâtelois. Ce dernier sera saisi du prochain plan d’intentions de l’Université de Neuchâtel en janvier prochain, lui a expliqué la conseillère d’Etat Monika Maire Hefti. Philippe Chopard
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